Troubles de l'attention

Dans le cadre du cours sur le trouble de l'attention, Deux travaux nous ont été demandé. Pour le premier, nous devions lire un livre et en choisir un chapitre. Suite au choix de celui-ci, nous devions le résumé et en faire un lien avec l'orthopédagogie. Pour le second, il nous était demandé de construire un plan d'accompagnements personnalisé pour une personne TDA/H. Ce travail a été réalisé par Marion Cruysmans, Camille Geysels et Maxime Jacobs avec la collaboration du groupe de Julie Biddaer et Nina Illert.

TDA/H mode d'emploi

Le livre que j’ai lu, est celui de Pascale De Coster : « TDA/H mode d’emploi ». J’ai beaucoup aimé ce livre car il présente des parties que je nommerai de « théorie » et d’autres qui reprennent des témoignages de familles ou de personnes ayant un TDA/H. Les témoignages sont pour moi très importants car ils apportent du concret dans la lecture que l’on fait.

Le chapitre que j’ai choisi a comme titre « TDA/H et vie de famille ». Nous nous intéressons souvent à ce qui se passe à l’école pour les enfants différents mais dans les maisons, les parents sont moins entourés. Je trouvais donc important de m’informer sur ce qu’il s’y passait afin de pouvoir conseiller, un jour, des parents qui pourraient être dans le besoin.

TDA/H et vie en famille

D’après Pascale De Coster, vivre avec un enfant TDA/H n’est pas quelque chose de simple. La vie de famille s’accorde rarement avec les mots « calme » et « serein ».

Chaque membre de la famille subit les conséquences (bonnes ou mauvaises) de ce trouble. Il est donc important de leur apprendre à vivre avec lui et de faire en sorte que chacun fasse de son mieux.

Dans le cas des parents, ils peuvent souvent se sentir dévalorisés dans leur rôle d’éducateurs. Certains vont être nettement plus stricts avec leur enfant alors que d’autres vont céder à la tentation de le laisser faire.

Mais très souvent, ils ont un sentiment d’échec qui va s’amplifier au fur et à mesure des années.

Les parents d’enfant TDA/H sont donc moins confiants dans leurs habilités parentales et ont une plus faible estime d’eux.

Dans le couple de parents, la vie n’est pas toujours rose non plus. C’est souvent la mère qui se retrouve défavorisée dans la relation avec son enfant car, c’est en général elle qui s’occupe des tâches quotidiennes et donc qui intervient plus souvent dans l’éducation.

Quant au père, moins présent, il passe à l’action et punit au besoin. Il est donc plus à l’écoute des besoins.

Il peut ainsi y avoir des difficultés flagrantes dans le couple. Il est donc important pour celui-ci de garder des moments pour lui, afin de pouvoir le préserver.

Avoir un frère ou une sœur TDA/H demande de la patience et de la compréhension. En fonction du degré du trouble, la fratrie sera plus ou moins chamboulée.

Malheureusement, pour les parents, avoir un enfant atteint du trouble, n’est vraiment pas facile et demande énormément de temps. Ce qui peut se répercuter sur les autres enfants de la famille. Ils peuvent parfois se sentir lésés, oubliés ou encore négligés. On leur en demande souvent beaucoup plus qu’au frère ou sœur qui est différent. Cela peut entrainer des conséquences sur la fratrie comme de la jalousie ou de la gêne. Mais on constate qu’il n’y a pas que du négatif. Un frère ou une sœur d’enfant TDA/H, devient plus rapidement mature, indépendant et responsable.

Pour finir, au niveau social, l’enfant est souvent considéré comme « mal éduqué » ou « enfant roi ». Il est donc important pour les membres de cette famille de se soutenir les uns les autres, mais aussi d’avoir un soutien de leur entourage. Ils doivent bénéficier d’encouragements et de soutien.

En tant qu'orthopédagogue

Je pense qu’avant tout, il est important qu’un orthopédagogue s’informe à propos du sujet. Dans ce cas-ci, c’est le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Il doit être capable d’accompagner l’enfant ou l'adulte, mais aussi bien souvent sa famille et son entourage.

C’est donc pour cela qu’il m’était important de lire le chapitre sur la famille. Bien souvent, on pense à accompagner les enfants mais on oublie que derrière eux, il y a des parents et d’autres enfants qui doivent aussi vivre avec ce trouble.

L’orthopédagogue va donc pouvoir être en soutien à cette famille, pouvoir les informer mais surtout les rassurer et pourquoi pas, proposer des pistes d’aménagements pour un vie plus agréable.

Il peut aussi être une personne qui fait le lien entre la famille est les spécialistes.