Les Neuromythes

Pour commencer, je pense qu’il est intéressant de rappeler ce qu’est un neuromythe.

 

C’est une fausse croyance que nous avons face au fonctionnement de notre cerveau. Elle est non fondée scientifiquement. Beaucoup de ces dogmes sont présents dans la population enseignante. Par exemple : « nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau », les dominances de cerveau gauche ou droit, « tout se joue avant… ans »….  

 

Le problème est qu’elles risquent de nous faire prendre de mauvaises décisions et de coincer des personnes dans des cases. Combien de fois n’avons-nous pas entendu dire: « Ah ! Lui,  il est plus cerveau gauche, car il est créatif » ?

 

Afin de pouvoir les éviter, il faudrait :

• Prendre connaissance de qui est l’auteur, quel est son parcours, quels sont ses intérêts…

• S’intéresser aux sources, si elles sont de qualité et pertinentes

• S’intéresser au fait scientifique (comment est-il écrit, y a-t-il des fautes d’orthographe, la date de publication…)

 

Le lien entre les neuromythes et les Octofun est la théorie des intelligences multiples.

Selon Howard Gradner (neurologue, psychologue cognitiviste et professeur de neurologie à l’Université de Boston), l’intelligence est « un ensemble de compétences qui permettent à un individu de résoudre des problèmes rencontrés dans la vie courante, une capacité à créer un produit réel ou à offrir un service qui ait de la valeur dans une culture donnée et la capacité à se poser des questions et à y trouver des solutions. Ce qui va permettre à la personne d’acquérir de nouvelles connaissances » (Famelart.L, 2018).

 

Malheureusement, dans la théorie de Gardner, le mot « talent » a été remplacé par le mot « intelligence ». La définition de l’intelligence est beaucoup trop floue, car elle repose sur une conception bien vieille de ce qu’elle est.

 

De plus, Howard Gardner a lui-même expliqué dans un ouvrage scientifique que sa théorie n’est plus d’actualité. Il faudrait pour cela changer la liste des intelligences qu’il a créée.

 

Un autre problème dans cette méthode est que l’auteur classifie les intelligences comme étant du cerveau droit ou du cerveau gauche.

 

Effectivement, certaines fonctions mentales sont davantage exécutées par un hémisphère que par l’autre. Mais nos deux hémisphères sont connectés, ils communiquent entre eux. Quand nous recevons une information, les deux hémisphères se mettent en marche et traitent l’information. Mais ils l’analyseront de manière différente. C’est ce qui permet de faire une action correctement et pleinement.

 

Il n’est donc pas logique de dire que nous sommes plus du cerveau droit ou du cerveau gauche, car ils travaillent ensemble pour réaliser une action.

 

Les besoins des enfants

Dans un second temps, nous avons parlé des besoins des enfants. C’est une méthode que l’on peut mettre en place en maternelle comme en primaire et elle permet de faire prendre conscience aux enfants qu’ils peuvent y arriver. Lorsque l’enseignant entame l’approche de la méthode, il doit expliquer à ses élèves qu’ils ont tous les 8 intelligences, mais que certaines sont plus développées que les autres. Les enfants se sentent donc valorisés, car dans au moins l’une d’entre elles, ils seront plus doués.

 

L’enseignement est aussi vu différemment, car c’est une méthode très ludique. Les boules d’énergie ont toutes un nom et les enfants peuvent se les approprier. Un bon nombre d’activités étaient proposées afin de toucher un peu à chaque boule d’énergie.

 

L’estime de soi

Pour finir, nous avons abordé l’estime de soi lors du cours sur la confiance en soi.

C’est la capacité de se connaitre, de croire en soi et en ce qu’on est capable de faire.

 

Tout au long de mon travail, j’ai indiqué que la méthode des Octofun permettait aux enfants de se sentir valorisés par leurs « capacités supérieures » dans certaines intelligences. 

« En créant un environnement psychologiquement positif, les apprenants développent leur estime de soi et des comportements prosociaux. C’est donc un cadre idéal d’apprentissage. » (Françoise Roemers-Poumay, sans date)