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Dyslexie - Dysorthographie

Dans le cadre du cours sur la dyslexie - dysorthographie, il nous a été demandé de lire un article, de l'expliquer avec nos propres mots et de faire le lien avec le cours que nous avons eu. 

Choix de l’article

Pour mon travail, j’ai choisi de travailler sur le chapitre 1 du livre « La dyslexie : Guide pratique pour les parents et les enseignants ».

C’est un livre que j’ai dû lire l’année passée pour mon cours d’orthopédagogie à l’école normale catholique du Brabant-Wallon. Il m’avait beaucoup plu, car c’est un ouvrage que je trouve très complet. Certains passages que j’ai pu lire sont en lien avec les cours que nous avons eus, mais je trouve que le livre va encore plus loin dans certaines explications.

Lien en PDF de mon article :

Résumé du chapitre et ce que j’ai compris

Ce chapitre aborde les informations générales sur la dyslexie. Dans un premier temps, il fait la distinction entre la dyslexie et les troubles de l’apprentissage.

 

Nous pouvons y lire que la dyslexie est un trouble spécifique d’apprentissage qui concerne l’orthographe, le décodage et la reconnaissance immédiate des mots. Il a un impact immédiat sur la compréhension de la lecture et l’acquisition du vocabulaire. Il se caractérise par « des problèmes de décodage et/ou de reconnaissance globale des mots », qui se manifestent par des difficultés de lecture, d’écriture et d’orthographe.

 

Il existe trois types de dyslexie (phonologique, de surface et mixte) en fonction des difficultés que les personnes dyslexiques peuvent rencontrer. Lors de la lecture ou de l’écriture (particulièrement quand on doit orthographier des mots), nous utilisons deux stratégies en même temps : la stratégie phonologique (connaitre un son correspondant à la lettre) et la stratégie lexicale (reconnaitre un mot déjà mémorisé). Chez les dyslexiques, l’une ou l’autre ou encore les deux peuvent poser problème.

 

D’après l’auteur, les principaux signes de la dyslexie sont une incapacité à lire les mots lorsqu'ils ne sont pas dans un contexte, une lecture qui n’est pas fluide et qui est remplie d’erreurs, une gêne dans l’orthographe, les personnes dyslexiques rencontrent souvent des difficultés qui sont liées au langage. On les retrouve chez les dyslexiques à des niveaux différents et combinés.

 

J’ai pu lire dans le livre que la dyslexie devrait être diagnostiquée lors de la scolarité de l’enfant, le plus souvent, vers la fin de la première primaire ou pendant la deuxième année du primaire. Mais il arrive que certains enfants soient diagnostiqués nettement plus tard.

Les spécialistes pensent que la dyslexie ne serait pas causée par une mauvaise éducation, un apprentissage de la lecture inadéquat, l’environnement dans lequel on vit, un trouble visuel ou auditif ou encore un manque de motivation présent chez la personne.

 

D’après l’auteur, il est important de rectifier certaines croyances. Non, les enfants dyslexiques ne voient pas les lettres et les mots à l’envers. Le fait que l’enfant fasse des erreurs d’inversion de lettres et d’orientation ou d’ordre, est un phénomène que l’on peut trouver chez des enfants qui ne sont pas dyslexiques. Mais ces erreurs sont persistantes chez une personne atteinte de dyslexie.

La cause serait une « condition neurologique héréditaire » (Sandra F. Rief et Judith M. Stern, 2011). Le trouble pourrait avoir une source génétique.

Elle serait une défaillance au niveau du cortex cérébral, plus précisément dans la zone qui contrôle les fonctions du langage et de la lecture.

 

Les signes de la dyslexie sont nombreux, car il peut y avoir des facteurs de risque que sont la génétique et un problème survenu lors de la petite enfance.

Mais on peut reconnaitre la dyslexie par différentes difficultés dans la perception et la motricité, le langage, la conscience phonologique et l’éveil à l’écrit, la lecture et l’écriture.

 

Dans le livre, j’ai appris que lors de la lecture, les bons lecteurs activaient davantage la partie arrière de leur cerveau . Ils utilisent celle qui reconnait automatiquement les mots. Quand une personne dyslexique lit, elle va au contraire activer la « région inférieure de la partie antérieure du cerveau » (Sandra F. Rief et Judith M. Stern, 2011) tandis que la partie arrière sera nettement moins active. C’est ce qui explique que cette personne doit beaucoup plus travailler : elle doit déchiffrer chaque mot.

 

Il est donc important pour les enseignants de travailler la conscience phonologique. Car celle-ci va permettre aux enfants dyslexiques d’apprendre à utiliser la région de leur cerveau qui reconnait automatiquement les mots.

Cet enseignement doit être intense, explicite et systématique afin de « rétablir les bonnes connexions neuronales » (Sandra F. Rief et Judith M. Stern, 2011).

Mais ils doivent aussi guider la lecture orale afin de leur donner des stratégies pour qu’ils puissent fluidifier leur lecture.

Il faut toutefois garder à l’esprit qu’un enfant dyslexique le restera toute sa vie.

 

La dyslexie peut apporter d’autres problèmes comme des troubles de la mémoire, des difficultés liées à la séquentialité ou aux fonctions exécutives. Ceux qui en sont atteints peuvent rencontrer des problèmes lorsqu’ils doivent traiter une information ou utiliser des habiletés motrices ou de la coordination, ou encore lors du fonctionnement des émotions. Il est possible aussi que les enfants rencontrent un autre trouble comme le trouble du langage, la dysgraphie ou alors un TDA avec ou sans hyperactivité.

 

L’auteur étant québécoise, elle nous informe sur la manière dont là-bas, le dépistage de la dyslexie est effectué. Tout d’abord, il y a une évaluation sur le traitement de la phonologie que les enfants font très jeunes, car ceux qui obtiennent un faible résultat sont normalement des enfants qui auront des difficultés lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ce test se fait dès le préscolaire afin d’avoir un diagnostic rapide. Ensuite, pour avoir une certitude sur le diagnostic, ils doivent faire une évaluation formelle.

 

Il y a différents tests qui existent pour pouvoir l’évaluer. Pour commencer, il y a celui du traitement phonologique. Ensuite celui du décodage, de la reconnaissance des mots, de l’orthographe et pour finir, les spécialistes testent des habilités liées à l’écriture et à la lecture.

Analyse en lien avec le cours

Lors du premier cours sur la dyslexie, nous devions créer des affiches avec ce que c’était pour nous. J’ai donc repris ce que nous avions dit afin d’en faire une définition.

 

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui touche la lecture et l’écriture. Il est invisible, car nous ne pouvons le percevoir visuellement chez les personnes qui en sont atteintes. C’est un déficit neurologique qui se présente au niveau de la phonologie. Il reste à vie et peut être lié à la génétique, mais peut aussi apparaitre à cause d’un problème lors de la petite enfance.

Pour finir, nous avons parlé du fait qu’il pouvait y avoir différentes dyslexies (Phonologique, de surface et mixte).

 

Effectivement, ce que j’ai pu lire correspond à ce que nous avons vu. Dans mon article, la dyslexie est définie comme étant « un trouble d’apprentissage qui se caractérise par des difficultés en ce qui concerne le décodage, la reconnaissance immédiate des mots et de l’orthographe » (Sandra F. Rief et Judith M. Stern, 2011). En ce qui concerne le déficit neurologique, l’auteur ajoute qu’il « entraine des difficultés au niveau de l’utilisation de la langue, du traitement linguistique et des codes symboliques » (Sandra F. Rief et Judith M. Stern, 2011).

 

Nous avions aussi parlé du fait qu’une personne dyslexique était quelqu’un qui confondait ou inversait des lettres lors de la lecture, de l’écriture, mais aussi phonologiquement. Il peut avoir des difficultés de déchiffrage pendant la lecture.

Pour finir, nous avions dit qu’il était possible qu’un dyslexique ait un vocabulaire moindre selon son environnement et dues au fait qu’il lise moins.

 

Le livre annonce beaucoup plus d’habilités qui posent problème. Évidemment, la lecture et l’écriture sont touchées, mais la perception et la motricité le sont aussi, ainsi que le langage, la conscience phonologique et l’éveil à l’écrit.

 

Il a été mentionné au cours qu’il pouvait y avoir un trouble associé qui était la confusion entre la gauche et la droite.

L’auteur en ajoute d’autres comme des troubles au niveau de la mémoire, des capacités liées à la séquentialité, des fonctions exécutives, de la vitesse de traitement de l’information, des habiletés motrices et de la coordination et du fonctionnement des émotions. Il existe aussi des troubles associés comme celui du langage, la dysgraphie et TDA avec ou sans hyperactivité.

 

Pour finir, nous avions mentionné la mise en place d’outils, de stratégies qui pourraient répondre aux besoins des personnes concernées.

À partir de la page 40 du livre, une liste de besoins et d’interventions est mentionnée, par exemple, que les enfants dyslexiques ont besoin d’espoir et d’optimisme ou encore d’adaptations pédagogiques, mais aussi que pour la lecture, on leur présente une voyelle à la fois …

 

Au cours suivant, nous avons parlé de l’apprentissage de la lecture. Nous y avons vu qu’il était important de travailler la conscience phonologique dès l’entrée en grande section.

 

En effet, c’est ce que j’ai pu lire. Au Québec, afin d'avoir une première idée des enfants qui auront plus de difficultés en lecture et en écriture, les enseignants font des activités de conscience phonologique dès le préscolaire. Ceux qui auront un faible résultat, dans la grande majorité, auront des difficultés lors de ces apprentissages.

Le fait de le faire si tôt, permet aussi de diagnostiquer la dyslexie bien plus rapidement, car suite aux activités, l’enseignant sera plus attentif et si les difficultés persistent en primaire, l’enfant devra passer une évaluation formelle chez un spécialiste.

 

Dans les aménagements proposés dans le livre pour les personnes dyslexiques, la première chose que l’on voit est le travail de la conscience phonologique.

Les dyslexiques n’acquièrent pas spontanément une bonne conscience phonologique due au trouble du traitement phonologique. Il faut donc leur faire prendre conscience que dans un mot, il y a des phonèmes ou des sons.

 

Lors du dernier cours, nous avons abordé la dyslexie en tant que telle.

 

Pour commencer, madame Genard nous avait donné une définition : « Un enfant ou un ado est dit « dyslexique » lorsqu’il éprouve des difficultés spécifiques et persistantes lors de l’apprentissage de la lecture (décodage) et, dans la plupart des cas, de l’orthographe (codage), qui ne peut s’expliquer ni par une origine sociale défavorisée, ni par un trouble psychologique, ni par une déficience intellectuelle, ni par des déficits de la vison ou de l’audition » (N.Genard, 2020) .

 

Nous avons appris que l’écriture en miroir était un neuromythe. Après la lecture du chapitre 1 du livre « La dyslexie : Guide pratique pour les parents et les enseignants », j’y ai découvert que les enfants dyslexiques ne voyaient pas les lettres et les mots à l’envers, mais que des erreurs telles que l’inversion des lettres et l’orientation ou l’ordre des lettres dans un mot sont des phénomènes que l’on pouvait constater chez des enfants dyslexiques ou non.

 

Comme nous avons vu au cours, les personnes dyslexiques rencontrent aussi des problèmes au niveau de la mémoire à court terme comprenant la mémoire de travail. Ils peuvent avoir des difficultés à se rappeler de noms et de mots, ont des problèmes lors de l’apprentissage d’éléments d’information par cœur …. Il est important de rappeler que les personnes dyslexiques rencontrent une même combinaison de forces et de faiblesses qui se présentent à des degrés différents pour chacun.

 

Pour finir, nous avons vu les difficultés que les enfants dyslexiques éprouvent en fonction des étapes de leur scolarité. Nous nous sommes arrêtés au début de la 3e primaire. Mais je pense qu’il faut ajouter que comme c’est un trouble qui ne disparait pas, tout au long de la vie, de nouvelles caractéristiques peuvent apparaitre. Comme le fait qu’au deuxième cycle du secondaire, on peut dire qu’ils auront des difficultés à résumer un texte ou du mal à apprendre une autre langue…

En tant qu’orthopédagogue

Je pense que pour mon futur métier, je dois bien garder en tête que la dyslexie est un trouble très compliqué : d'abord parce que les enfants dyslexiques ne présentent pas tous les mêmes degré de difficultés, mais aussi par le fait qu’elle ,n'est pas facile à identifier et donc à diagnostiquer.

Je pense qu’il y a vraiment un accompagnement à faire au niveau de la famille, mais aussi auprès de l’enseignant, et surtout et avant tout, de l’enfant.

Sources 

  • Rief Sandra F., Stern Judith M. (2011). La dyslexie : Guide pour les parents et les enseignants. (Jean-Loup Lansac). France : Chenelière éducation

  • Genard, N. (2020). Troubles d’apprentissages : La dyslexie. Haute école De Fré. Bruxelles.

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