
Dans la tête d'une orthopédagogue pas comme les autres ...
Déficience mentale
Dans le cadre du cours sur la déficience mentale, il nous a été demandé de faire des recherches liées à une thématique en lien avec le rôle d’orthopédagogue.
Introduction
Pour ce travail, nous avons décidé de parler des personnes porteuses de trisomie 21 pratiquant un sport. En effet, les centres sportifs pour personnes ayant un handicap ne sont pas toujours bien représentés. Face à ce manque d’informations, nous avons décidé de réaliser des recherches afin de le combler.
Définition de la déficience mentale

La trisomie 21, également appelée syndrome de Down, est une maladie causée par une anomalie au niveau des chromosomes (les structures cellulaires qui contiennent le matériel génétique de l’organisme). C’est également l’un des handicaps de naissance les plus répandus (Potier, 2016). Ajoutons que plus la grossesse est tardive, plus les risques sont grands. Aujourd’hui, il existe un dépistage proposé pour limiter ces risques. En 2017, la trisomie 21 fut diagnostiquée comme étant la première cause d’une déficience intellectuelle d’origine génétique.
Plus précisément, les personnes atteintes de trisomie 21 présentent trois chromosomes 21 au lieu d’une seule paire. Ce déséquilibre du fonctionnement du génome (l’ensemble de l’information héréditaire présente dans les cellules humaines) et de l’organisme provoque un retard mental permanent et un retard de développement. L’importance de la maladie varie d’un individu à l’autre. Plus tôt le syndrome est pris en compte, au plus vite des mesures peuvent être prises afin d’améliorer la qualité de vie tant de l’individu que de sa famille. Ajoutons que la trisomie touche 1 personne sur 650, et ce quel que soit le pays.
Enfin, selon l’Association québécoise du syndrome de Down (2017), « La trisomie 21 n’est pas une maladie, mais bien un état. Les enfants, les adolescents et les adultes trisomiques sont avant tout des êtres uniques avec leurs demandes, leurs exigences et leurs compétences. »
Depuis des années, cette malformation, ce handicap a été mal perçu par la société et a souvent provoqué insultes et rejets.
Aujourd’hui, même s’il y a encore des progrès à faire, les mentalités changent et des moyens sont mis en place afin de pouvoir inclure les personnes porteuses de T21 dans la société actuelle.
a. Troubles associés, besoins qui en découlent et solutions:
Troubles du langage et de la communication
Ces troubles peuvent être dus à des problèmes physiques : une bouche trop petite et un tonus musculaire faible de la bouche et de la langue entrainent des problèmes d’articulation.
Ces troubles sont aussi imputables à un manque de connaissances ou une perception insuffisante du message.
En conséquence, l’élève trisomique aura des difficultés à comprendre les consignes, son vocabulaire sera réduit, sa syntaxe maladroite ou inexistante (il aura tendance à juxtaposer des mots plutôt que d’utiliser des règles de grammaire).
Solutions : fréquenter régulièrement un orthophoniste, laisser du temps à l’enfant pour trouver les mots pour répondre, interagir avec l’élève en face à face, les yeux dans les yeux, utiliser des mots simples, familiers, des phrases courtes, adopter des mimiques expressives, jouer sur le langage non verbal, sur les supports visuels…
Déficit de la mémoire auditive à court terme
Celle-ci est nécessaire pour retenir, comprendre, assimiler et traiter ce qui est demandé.
Ce déficit entraine des difficultés à retenir les consignes et à répondre aux questions.
Solutions : limiter le nombre de consignes, donner une seule consigne à la fois, lui laisser plus de temps, lui répéter en individuel ce qui a été dit, utiliser des supports visuels…
Capacité de concentration réduite
L’élève est plus facilement distrait.
Solutions : l’accompagner individuellement, communiquer des tâches brèves, définies, ciblées, varier le type de supports, avoir recours à d’autres élèves pour l’aider à rester concentré.
Difficultés à enregistrer, garder en mémoire
L’élève trisomique a besoin de plus de temps pour apprendre et consolider les savoirs et savoir-faire appris antérieurement. Il a du mal à ordonner ou séquencer.
Solutions : faire répéter plusieurs fois les connaissances ; varier les approches, les mises en place, les débuts de leçons, pour chaque concept abordé (matériel, objets, supports visuels différents) ; revenir régulièrement sur les acquis précédents.
Difficultés à généraliser, réfléchir et raisonner
Lorsque l’élève est face à une situation utilisant des termes abstraits, il aura du mal à les comprendre et à y répondre.
Solutions : varier les méthodes et les matériaux, associer le concept abstrait à des supports visuels ou à des objets concrets, encourager les démarches de résolution de problèmes.
Capacités motrices globales
Étant donné que l’élève n’a pas le contrôle de son corps, dans ses mouvements et ses déplacements, il a tendance à se mettre en danger.
Solutions : le mettre dans un groupe va l’aider, car il va imiter la façon dont les élèves réagissent à des consignes ; ces consignes doivent être claires, strictes, les mêmes pour tous (exemple : se mettre en rang).
Capacités motrices fines
Ces lacunes impactent beaucoup la graphie ou le maniement d’objets (comme les couverts par exemple).
Solutions :
Pour la graphie, pratiquer la rééducation avec un professionnel, par exemple l’acquisition de l’opposition du pouce et d’une préhension correcte des objets ; utiliser des méthodes gestuelles ou des pictogrammes.
Pour le maniement des objets : lui laisser plus de temps.
L’ergothérapeute Josiane Caron Santha (Ammann, I. (2015). Trisomie 21, approche orthophonique. Berchem, Belgique : De Boeck.) propose quelques conseils pour l’entrainement de la motricité fine.
-
Pratiquer certains sports qui apportent des bénéfices (danse, natation, karaté) qui stimulent la coordination du corps dans sa globalité et non des membres). Ces sports développent des prérequis pour la posture qui soutiendront la motricité des mains par la suite.
-
Choisir des activités motivantes que l’enfant aimera pratiquer plutôt que des exercices qui lui semblent parfois rébarbatifs.
-
Plusieurs activités comme jouer aux cartes, créer des bijoux, faire de l’artisanat, jouer d’un instrument de musique, faire des puzzles, de la couture… développeront la coordination des deux mains, la stabilité des épaules et la coordination des yeux avec les mains qui amélioreront la motricité fine.
Propreté
L’acquisition de la propreté peut être retardée.
Solution : proposer plusieurs fois par jour à l’enfant de se rendre aux toilettes.
Troubles du comportement dus à l’absence de structure ou de routine
Selon l’Association Romande Trisomie 21, « Il n’y a pas de problèmes de comportement spécifique aux enfants atteints de trisomie 21. Cependant, une bonne partie de leur comportement est en relation avec leur niveau de développement. Cela signifie que lorsque des problèmes surgissent, ils sont en général semblables à ceux des autres enfants d’un âge moins avancé. »
Solutions :
-
Communiquer des règles claires, que l’enfant trisomique doit respecter scrupuleusement. Ces règles doivent également être communiquées à l’ensemble du personnel qui est en contact avec l’enfant, en insistant sur le respect strict de celles-ci. Il est important que ces règles soient répétées régulièrement, en toute transparence.
-
Savoir différencier l’élève qui ne veut pas, de l’élève qui ne peut pas. Et se demander pourquoi il n’arrive pas à exécuter la tâche (difficultés ? De niveau ? De compréhension ? D’exigence ? etc.)
-
Encourager le comportement positif. Par exemple, avec de petites images, des stickers… L’élève sera motivé par la récompense.
-
Instaurer des routines, des rituels, des gestes quotidiens, qui offriront à l’élève un sentiment de sécurité et qui favoriseront son envie de participer.
Troubles du comportement particuliers
Ceux-ci font partie de la personnalité de l’enfant ou peuvent être dus à des troubles de type autistique.
Ces troubles peuvent générer un manque de compréhension des règles, des difficultés dans les contacts sociaux, des troubles alimentaires…
Solutions :
S’ils sont dus à des troubles de type autistique, ils doivent être identifiés et pris en charge par des professionnels. Ils peuvent nécessiter la mise en place de pédagogies adaptées.
Ces troubles peuvent induire la nécessité d’une surveillance au niveau alimentaire (éviter par exemple que l’élève ne se serve de trop grosses portions), mais aussi dans la cour de récréation (nouvel espace, nouveaux repères, nouvelles règles).
D’autre part, certains élèves peuvent présenter des « intolérances caractérielles », comme nous l’apprend I. Amman (2015) qui peuvent l’angoisser lors d’un changement d’activité ou de lieu.
Solutions : Lui donner une tâche qui l’encourage à quitter le lieu (ex. : c’est toi qui éteindras la lumière) ou lui permettre de garder un objet qui l’accompagne pour quitter la salle.
De plus, les personnes atteintes de trisomie 21 peuvent avoir des comportements non désirés. Ceux-ci se caractérisent par :
-
De l’évitement
-
De la fuite
-
Une demande d’attention
Solution :
Encourager et renforcer les comportements positifs et pour les comportements non désirés, leur laisser le choix, les rediriger et les responsabiliser.
Difficultés d’intégration sociale / relationnelle
Le monde leur parait déroutant, ils sont moins mûrs que leurs camarades sur le plan émotionnel et social.
Cette difficulté provient de ce que l’enfant trisomique pense par analogie, il ne maitrise pas la réversibilité, le lien de cause à effet ou la projection dans l’avenir. Cela va limiter sa pensée et il ne sera pas capable de comprendre le raisonnement d’autrui. Cela va créer et maintenir un blocage relationnel au cours de son évolution, nous apprend I.Ammann (2015).
En arrivant en primaires, l’enfant souhaite s’intégrer dans sa classe, parmi ses nouveaux camarades. Afin d’y parvenir, il est nécessaire qu’il ait acquis auparavant un comportement et une capacité d’interaction adaptés à la vie en groupe.
Les enfants trisomiques vont tirer avantage de cette cohabitation. Comme dit précédemment, ils fonctionnent souvent par imitation et observation des comportements des autres enfants. Ils vont réguler leurs actions par rapport à la réaction qu’ils auront obtenue.
Les accompagnants doivent être attentifs à plusieurs éléments :
-
l’élève doit connaitre les règles
-
il doit pouvoir développer les normes sociales : partager, passer son tour, faire la queue, donner, acquérir la notion d’empathie… et adopter les schémas de comportement appropriés
Fatigue
Qu’elle soit légère ou plus prononcée, la fatigue peut accompagner l’enfant trisomique quotidiennement.
Elle peut être le signe de problèmes plus profonds du sommeil. En effet, les apnées du sommeil sont fréquentes chez l’enfant et il faut pouvoir distinguer la fatigue passagère et légère de la fatigue récurrente et trop lourde.
Solutions : attribuer un endroit, un espace où l’élève peut se reposer, ainsi que des temps de pause.
Problèmes de santé divers
La présence plus récurrente de problèmes de santé chez les enfants trisomiques est une réalité. En revanche, il est rare qu’ils fassent obstacle à la scolarité de l’enfant.
Solutions :
-
Troubles visuels : Placer l’enfant au 1er rang et utiliser une grande écriture
-
Troubles auditifs : Placer l’enfant au 1er rang, s’adresser à l’élève en le nommant, utiliser le langage non verbal pour accentuer le propos.
-
Laxité du cou : Demander une radiographie cervicale afin de l’identifier, et de pouvoir en tenir compte.
-
Si l’enfant est porteur d’une pathologie cardiaque, celle-ci doit être communiquée par le médecin au personnel de l’école, afin d’adapter les apprentissages
Besoin des parents
Pour les parents, avoir un enfant trisomique est parfois très dur à accepter. Ils peuvent ressentir le besoin de faire le deuil d'un enfant « idéal ». Sans ça, ils ne pourront pas le prendre en charge et le soutenir correctement.
Solution :
-
Plus les parents sont préparés et accompagnés, plus l’acceptation est aisée.
-
Différencier l’individu de la trisomie 21.
Sujet/concept
a. En général
D’après l’ASBL Inclusion, « Avec l’intégration, c’est à la personne avec un handicap de s’adapter ou se réadapter à la société par l’intermédiaire de structures spécialisées qui visent à rétablir ou compenser ses fonctions défaillantes – qu’elles soient physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles. La société dans son ensemble ne change pas. Si elle espère s’intégrer, la personne doit se normaliser, faire l’effort de s’ajuster au système existant.
L’inclusion, quant à elle, cherche prioritairement à transformer la société. Elle vise à lever les obstacles à l’accessibilité pour tous aux structures ordinaires d’enseignement, de santé, d’emploi, de services sociaux, de loisirs, etc.

L’expertise des structures spécialisées est, ici, redéployée pour accompagner et soutenir les personnes et les structures ordinaires dans ce processus.
L’inclusion ne signifie pas pour autant la fin des structures spécialisées. Elle vient réinterroger la qualité de vie des personnes qui y sont accueillies. Elle réaffirme leur droit à la participation sociale pour « empêcher qu’elles ne soient isolées ou victimes de ségrégation » (article 19 de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées).
L’inclusion est donc un effort démocratique pour que tous les citoyens, en situation de handicap ou non, puissent participer pleinement à la société, selon un principe d’égalité de droit. » (ASBL Inclusion, s. d.)
Dans une situation plus concrète, cela donnerait ceci :
Quand l’école ordinaire propose un système basé sur l’égalité, qui apporte les mêmes outils à chacun, l’école intégrante propose des outils spécifiques pour pallier les difficultés de l’élève porteur de handicap ; elle adopte un point de vue équitable (différents apports pour les différents élèves). Enfin, l’école inclusive adapte l’ensemble de son système dans lequel il n’existe plus de difficultés.
L’école spécialisée, elle, adopte une façon de travailler plus ségrégative, comme nous l’avons vu en classe
Dans une école (ou un établissement) inclusive, la notion de handicap « disparait », car l’élève est handicapé seulement quand il est confronté à un contexte ou à un obstacle qui révèle son handicap. Tout comme des marches arrêtent une personne en fauteuil roulant, mais pas une rampe. Cette rampe, c’est ce que met en place l’école intégrative, un système qui compense la difficulté, le handicap. Là où le système inclusif se démarquerait, ce serait en créant un établissement qui serait, dans son intégralité, construit sur le même niveau, le même étage ( dans ce cas-ci le handicap n’est plus ).
b. Dans le sport ?
Le handisport est né après la Seconde Guerre mondiale et a été lancé par Ludwig Guttmann pour les déficients moteurs et traumatisés de la guerre.
Pour les déficients intellectuels, il a fallu attendre 1960 pour que la Special Olympics soit créée (organisation qui organise des concours et des formations pour des personnes ayant une déficience intellectuelle). C’est à ce moment-là que les jeux paralympiques ont ouvert leurs portes aux personnes ayant une déficience mentale.
En France, la Fédération française du sport adapté est créée en 1971.
Les personnes ayant une déficience mentale ont été exclues en 2000 des Jeux paralympiques suite à une tricherie de la part de l’équipe espagnole. Ce n’est qu’en 2012 qu’ils ont pu réintégrer les Jeux suite au travail de la FFSA et de l’INAS-FID (International Sports Federation for Persons with Intellectuel Disability).
Pourtant, les personnes trisomiques sont très peu représentées lors des Jeux paralympiques en raison des problèmes physiologiques qui leur sont propres. C’est pourquoi il existe le « Trisome Game » créé par la FFSA et la SU-DS. Ces jeux ne sont accessibles qu’à des personnes trisomiques.
Afin de pouvoir pratiquer une activité sportive, les personnes porteuses d’une trisomie 21 doivent passer un test médical pour que la pratique du sport choisi ne dégrade pas leur santé. Les différents troubles associés, le degré de maturité psychomoteur, la finalité de la pratique sportive et la disponibilité des entraineurs formés, y sont pris en compte.
En reprenant tous ces éléments, la plupart des sports sont accessibles à cette population. Cependant, le matériel et les consignes doivent être adaptés (pictogrammes, code couleur, démonstrations …). Si toutes ces astuces sont utilisées par les entraineurs, ils pourront aider les pratiquants à se repérer et s’épanouir.
c. Bénéfices du sport sur ces personnes
Le sport permet principalement de lutter contre l’isolement et le mal-être si ces pratiques sont faites de manière adaptée. Elles permettent d’améliorer :
-
Les fonctions sensorimotrices et cognitives
-
La coordination et la précision des gestes et des mouvements (amélioration de la motricité fine)
-
L’aspect social et les interactions positives envers autrui
-
L’estime de soi
En arrivant à passer au-delà du concept d’incapacité en mettant en avant et en valorisant les capacités de la personne, les pratiques sportives incluant le corps et l’aspect cognitif sont un complément plus que précieux, voire indispensable, aux soins, à l’éducation et au travail.
Techniques, outils, méthode
Nous avons trouvé sur les sites « Hizy by handicap international » le témoignage d’une maman dont la fille est championne de natation et trisomique.
Ce témoignage vient appuyer nos recherches.
Selon Nadine Rapicano, « les compétitions de natation de haut niveau ont été la clé de ses progrès » :
« Carla baigne dans le milieu de la natation depuis ses 6 mois. Très stimulée dès toute petite, par son orthophoniste notamment, on n’a pas noté de nettes améliorations cognitives grâce à la nage par rapport à sa trisomie, mais c’est une fois en compétition, passés 18 ans, qu’on a vu que son activité physique portait ses fruits. Au fil des années déjà, elle a pu acquérir de l’autonomie. Vers ses 11 ans, je l’ai poussée à se débrouiller seule au vestiaire. Et, une fois en haut niveau, elle a commencé à prendre le train seule pour se rendre sur les stages, le bus pour aller aux entraînements... Elle a acquis une facilité d’adaptation en cassant ses rituels pour se faire aux environnements et situations. Plus curieuse, il lui arrive désormais de chercher des vidéos YouTube pour s’améliorer. D’ailleurs, elle a également pu travailler sa mémorisation en devant se rappeler les nombreuses techniques des différentes nages, comme de se rappeler quand anticiper un virage, penser au placement de sa tête et ses doigts, synchroniser ses mouvements. Des éléments qui lui ont demandé d’être attentive, ce qui l’a aidée dans la vie de tous les jours pour évoluer. »
Travail de l’orthopédagogue
En tant qu’orthopédagogues, nous pourrions avoir une approche multiple se basant sur la pluridisciplinarité en intégrant les différents intervenants présents dans la vie du bénéficiaire, mais aussi en travaillant à faciliter l’inclusion et l’estime de soi en :
-
Accompagnant l’enfant et les parents
-
Faisant le lien entre le coach, les parents, l’enfant et l’équipe médicale
-
Apportant les compléments d’infos dont manquent les différents acteurs
-
Proposant des nouveaux outils et nouvelles méthodes
-
Écoutant ses besoins
-
Sensibilisant l’équipe et les pairs
Conclusion
Pour conclure, inclure dans le sport des personnes en situation de handicap est une pratique bénéfique : elle développe l’aspect psychomoteur de la personne et permet son épanouissement personnel et collectif.
À la lueur de ce travail, précisons que chacune des mesures que nous avons mises en lumière est à établir au cas par cas. En effet, le profil de l’enfant, son environnement et son passé sont à prendre en compte avant toute intégration ou toute inclusion. C’est donc en faisant cela, que nous aboutirons à la prise de connaissance des besoins spécifiques (cognitif, affectif, social …) du bénéficiaire.
Chaque personne reste unique et leur diagnostic n’est en aucun cas une étiquette dont nous pouvons nous servir pour généraliser le handicap.
Sources
Special Olympics dans le monde. (2020, 19 octobre). Special Olympics Belgium. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivante : https://www.special-olympics.be/fr/special-olympics-dans-le-monde/
Wikipedia contributors. (2020, 7 mai). Handisport. Wikipédia. Consulté le 5/01/2021, à l’adresse https://fr.wikipedia.org/wiki/Handisport#:%7E:text=Le%20sport%20pour%20personnes%20handicap%C3%A9es,lieu%20en%201968%20%C3%A0%20Chicago
Intervenir avec une personne ayant la trisomie 21. (s. d.). RT21 regroupement pour le Trisomie 21. Consulté le 5 janvier 2021, à l’adresse https://trisomie.qc.ca/ressources/intervenir/
Leclerc, S. (s. d.). Accompagner les enfants atteints de trisomie 21. educatout.com. Consulté le 5 janvier 2021, à l’adresse https://www.educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins-particuliers/chroniques/accompagner-les-enfants-atteints-de-trisomie-21.htm
Fortin, S. (2008). La trisomie 21, ou le préjudice de naître. Université de Sherbrooke. En ligne sur https://www.degaulle-trisomie21.org/uploads/pdf/Trisomie21_PrejudiceNaitre.pdf
Potier, M-C. (2016). Le déficit cognitif dans la trisomie 21, de la naissance à la démence : mécanisme et traitements. En ligne sur http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/11/P.1543-1558.pdf
Ammann, I. (2015). Trisomie 21, approche orthophonique. Berchem, Belgique : De Boeck.
Brochure informative pour enseignants et assistants en classe – enseignement primaire : Scolarisation des élèves atteints de trisomie 21 (syndrome de Down), publication de l’Association Romande Trisomie 21, https://www.ne.ch/autorites/DEF/SEEO/infos/Documents/art-21-brochure-scolarisation%20des%20eleves%20T21.pdf
L’inclusion, qu’est-ce que c’est ? - Inclusion ASBL. (2019, 30 octobre). Inclusion ASBL. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://www.inclusion-asbl.be/linclusion-quest-ce-que-cest/
Vivre FM. (2018, 11 juin). Les Jeux Olympiques des personnes atteintes de trisomie 21. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://www.vivrefm.com/posts/2016/07/les-jeux-olympiques-des-personnes-atteintes-de-trisomie-21/
Fondation Jérôme Lejeune. (2020, 25 mars). Activité physique. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://www.fondationlejeune.org/toutes-les-questions-sur-la-trisomie-21/activite-physique/
Fallet, J. (2010). Langage et communication : développement de la naissance à l’âge adulte. PECPO-T21, prise en charge précoce en orthophonie des enfants porteurs de trisomie 21. En ligne sur http://www.pecpo-t21.fr/trisomie-21-et-langage/developpement/
Regroupement pour la Trisomie 21. (2020). Qu’est-ce que la trisomie 21. En ligne sur https://trisomie.qc.ca/a-propos/quest-ce-que-la-trisomie-21/
Ludivine !
Daniel Rivière, Dominique Hornus-Dragne. (2010, 12 octobre). Sport et handicap mental. Cairn.info. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://www.cairn.info/revue-empan-2010-3-page-22.htm
Amphora, C. (2016, 8 janvier). Activité physique et handicap mental, une pratique adaptée. Éditions Amphora. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://ed-amphora.fr/blog/2014/06/05/activite-physique-et-handicap-mental-une-pratique-adaptee/
/. (2020). Intervenir avec une personne ayant la trisomie 21 – Regroupement pour la Trisomie 21. RT21 regroupement pour la trisomie 21. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://trisomie.qc.ca/ressources/intervenir/
Célia Morel, Constance Candavoine, Margaux Perchey et Thibault Skorupa. (/). 2) L’intégration Sociale. trisomie21. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://kccmlam.wixsite.com/trisomie21/integration-sociale
W. (2020, 18 novembre). La trisomie 21. Perce-Neige│Fondation d’aide aux personnes handicapées. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://www.perce-neige.org/infos-handicap/comprendre-le-handicap/la-trisomie-21/
S. (/). [Trisomie 21] Qu’est-ce que c’est? Figaro Santé. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://sante.lefigaro.fr/fiches/trisomie-21/quest-ce-que-cest
Borie, L. (2020, 13 novembre). Le sport pour éveiller les enfants handicapés. Hizy.org. Consulté le 05/01/2021 à l’URL suivant : https://hizy.org/fr/sante-et-soin/activites-physiques/le-sport-pour-developper-les-sens-des-enfants-handicapes
Caractéristiques : La Trisomie 21 n’est pas une maladie, mais bien un état. Les enfants, les adolescents et les adultes trisomiques sont avant tous des êtres uniques avec leurs demandes, leurs exigences et leurs compétences. - asdet21. (s. d.). Association du syndrome de Down. Consulté le 5 janvier 2021, à l’adresse https://www.asdet21.org/caracteristiques-stereotypes-limitant-syndrome-de-down-un-chromosome-de-plus