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Intelligence en question

Lors du cours sur l’intelligence en question, deux travaux nous ont été demandé, pour l'un, nous devions regarder une vidéo et en ressortir les concepts clés. Dans l'autre, j'ai fait un lien avec un autre cours. 

lien avec d'autres cours

Pour cette partie, j'ai pu faire des liens avec le cours sur les enfants à haut potentiel et que le cours de psychologie et méthodologie des apprentissages. 

Les pouvoirs du cerveau – Notre intelligence dévoilée

D’après le documentaire, l’intelligence nous permet de faire des liens et d’assembler différentes choses. Elle nous permet de comprendre l’infiniment petit et l’infiniment grand.

 

Les scientifiques ont comparé notre temps de réaction actuel avec celui de nos ancêtres. Pour cette étude, ils ont fait passer plusieurs milliers de personnes, devant une machine. À l’aide de boutons, ils devaient indiquer si la lumière qui s’allumait devant eux se trouvait à gauche ou à droite.

Ils en ont conclu qu’en 150 ans, nous sommes devenus de plus en plus lents.

Notre cerveau mettrait 50 millisecondes de plus à travailler que celui de nos arrière-grands-parents.

 

Pour le psychologue te Nyjenhuis, l’intelligence est égale à la vitesse à laquelle notre cerveau fonctionne. Nous sommes donc moins intelligents qu’au 19e siècle (époque des inventions). Notre intelligence déclinerait.

Mais depuis toujours, nous pensons que nous sommes moins intelligents. Aujourd’hui, nous pensons être moins intelligents qu’au 19e siècle et à cette époque, nos ancêtres pensaient être moins intelligents que les Grecs de la Grèce Antique.

 

On a découvert grâce aux fossiles retrouvés des hommes de Cro-Magnon, que leur boite crânienne était nettement plus grande que la nôtre. D’après le paléoanthropologue Hublin, il est naïf de penser que la taille de notre cerveau n’est pas représentative de l’intelligence. Les hommes de Cro-Magnon, ayant une cervelle plus grosse, étaient donc plus intelligents. Mais ce n’est pas l’intelligence que nous connaissons aujourd’hui: pour Hublin, le fonctionnement de notre cerveau s’adapte au milieu dans lequel nous vivons. Il est donc difficile de mesurer en centimètres la taille de l’intelligence.

 

Pourtant, on la mesure tous les jours. Quand on rencontre une nouvelle personne, on évalue son intelligence (va-t-ellel répondre rapidement ?), on se compare les uns aux autres. Aujourd’hui, nous avons un outil pour pouvoir calculer notre intelligence : le test de QI de Binnet. En regardant le comportement de ses filles, il s’est dit qu’on pouvait l’évaluer sur base des raisonnements, la compréhension et la mémoire.

Pour lui, à chaque âge, correspond un problème. À 3 ans, les enfants énumèrent, vers l’âge de 7/8 ans, ils décrivent et à 12 ans, ils interprètent.

Il met donc au point le premier test d’intelligence. Il fait le rapport entre l’âge mental et l’âge de la personne. Le total est multiplié par 100 et on a le QI de la personne. Il travaille sur la position d’un individu par rapport à d'autres du même âge.

 

Aujourd’hui, on rencontre des tests de QI partout sur internet. Le problème est qu’on interprète le chiffre en se disant qu’on est bon ou qu’on est mauvais. Mais il est ridicule de croire qu’un nombre peut nous représenter.

 

Le politologue Flynn explique que depuis 60 ans, nous réussissons mieux les tests. En une ou deux générations, nous sommes passés de 30/60 à 45/60. Pourtant l’intelligence ne change pas. Si on fait un test aujourd’hui et qu’on le refait demain, nous ne serons pas plus intelligents, on se sera juste habitués au test.

 

Il a été démontré que les années de scolarisation augmentaient le QI de 1 ou 2 points par an, car l’intelligence est un muscle qu’il faut constamment entrainer. Malheureusement, l’école n’étant plus adaptée au développement de celle-ci, nous pourrions être arrivés à un plafonnement. Elle diminuerait dans certains pays. Il faudrait une révolution de l’école pour pouvoir dépasser ce plafond. 

 

Nous pensions à l’époque qu’il y avait dans le cerveau un centre de l’intelligence. Mais nous avons découvert que ce n'est pas le cas. Lors de recherches, les scientifiques se sont rendu compte que les zones de l’avant et de l’arrière de notre cerveau sont en communication. Et plus ces zones sont actives, moins les tests de QI sont bons.

Être intelligent ne signifie donc pas avoir un cerveau qui fonctionne davantage mais, au contraire, qui fait moins d’efforts.

 

Pour répondre à un problème, on fait appel à différentes zones du cerveau qui sont parfois en compétition. Il est comme un orchestre:  les instruments interagissent entre eux, mais on ne sait pas comment ils font pour jouer ensemble étant donné qu’il n’y a pas de chef d’orchestre (ou en tout cas, on n’en connait pas encore à ce jour).

 

Notre cerveau est composé de deux couches, la matière blanche et la matière grise. 15 % seulement des cellules de notre cerveau sont des neurones. Le reste, ce sont des gliales. Elles forment l’environnement des neurones et fabriquent la myéline.

 

Les astrocytes sont des cellules gliales, elles nourrissent les neurones, réagissent en cas de blessure et surtout elles contrôlent les neurones. Dans le cerveau de Albert Einstein, il y avait plus d’astrocytes. Auraient-elles un rôle à jouer dans l’intelligence ?

 

Lors d’une expérience, les scientifiques ont mis des astrocytes humains dans le cerveau de souris. Ces cellules en quelques jours ont pris toute la place. De plus, lors de l’expérience du labyrinthe, les souris réfléchissaient deux fois plus vite que les autres.

À une époque, les chercheurs pensaient que l’intelligence était influencée par les gènes. Ils ont longtemps cru qu’elle était héréditaire. Mais aujourd’hui, nous pensons qu’elle est influencée non seulement par les gènes, mais aussi par l’environnement.

 

Pour finir, dans le documentaire, ils parlent de différentes formes d’intelligence. On peut être très haut dans une forme et très bas dans une autre. Tout dépend des stimuli qui nous entourent.

La créativité est un partenaire de l’intelligence. Pour pouvoir créer son test de QI, Binet a dû utiliser son intelligence avec ses connaissances antérieures, mais aussi sa créativité afin de pouvoir concevoir quelque chose de nouveau.

Dans notre cerveau, l’intelligence est plutôt au-dessus et la créativité au centre. Mais tous les deux sont constamment en interaction.

Sources 

Mestari, A. (Réalisateurs). (2015). Les pouvoirs du cerveau - Notre intelligence dévoilée  [Documentaire]. ARTE 

Jacquet, E. (2020 – 2021). Intelligence en question. Document non publié. Haute école Bruxelles Brabant — Defré, Bruxelles.

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